Gullfoss, la chute d’or

La chute d’or ou Gullfoss est l’une des icônes les plus visitées du Cercle d’or en Islande. L’accès à ce site est facile, que ce soit en été ou en hiver. Il permet d’admirer un panorama innommable. En effet, la succession des deux chutes d’eau est impressionnante avec la formation d’arc en ciel en dessus. Elle incarne la puissance de la nature.

Gullfoss, les chutes phénoménales

Ces deux chutes d’eau octroient au Gullfoss un caractère assez unique parmi les cascades recensées dans le monde. La première chute est de 11 mètres, tandis que la seconde est de 21 mètres, ce qui fait une totale de 32 mètres de hauteur. Il s’agit des eaux glacées de la rivière Hvita qui descendent le long d’une fissure étroite de 2,5 kilomètres avec une largeur de 70 mètres. Sa source se situe au lac Hvítávatn à 40 kilomètres au nord de Gullfoss, qui est issue du deuxième grand glacier d’Islande, le Lángjökull. La cour d’eau atteint un débit de 140 m3 par seconde, ce qui fait qu’elle est l’une des cascades les plus importantes du pays. Suite à la présence de sédiments dans la rivière, elle a un aspect brunâtre pour ensuite faire ressortir des reflets dorés, d’où le nom « chute d’or ». Grâce à la puissance de ces chutes grandioses, tous les visiteurs se trouvant à cet endroit sont rafraichis par ses embruns, tout en profitant d’un grand spectacle : la formation d’arc-en-ciel en temps ensoleillé.

La rivière Hvita et son histoire

La splendeur du Gullfoss est en partie gardée par une Islandaise nommée Sigridur Tómasdóttir, fille du riche fermier Tómas Tómasson. Il fut à l’époque, la propriétaire des chutes. Mais, au début du XXe siècle, des entrepreneurs étrangers  projetaient de construire un barrage hydroélectrique, grâce à la puissance phénoménale de la chute d’or et permettant de fournir de l’électricité à une bonne partie de l’Islande. Mais, malheureusement, le projet risque de détruire le  Gullfoss. En protestant contre  ce programme et en protégeant le site, la fille du fermier menaça de se jeter dans la rivière à mainte reprise. Suite à sa détermination, les Islandais se sont ralliés à sa cause et le projet prit fin. Sigridur est alors considérée comme étant la première environnementaliste islandaise, si bien qu’un mémorial a été construit au sommet des chutes en son honneur.